Les balades dans les environs de PUERTO WILLIAMS sont assez limitées.
Un parc Etnobotanique ou sont préservées et étudiées la végétation native de l'ile et que nous avons visité.
Les bords du canal ou Maria, comme d'habitude a ramassé quelques coquillages et quelques pierres percées, juste histoire d'alourdir un peu les sacs à dos.
Coté randonnées, il y a quelques parcours à faire en plusieurs jours, mais, il faut une tente et le matériel qui va avec et des raquettes, en cette saison. De tout cela, nous ne sommes pas équipés.
Nous nous contenterons d'une rando en journée, à savoir, l’ascension du Mont Bandéra qui surplombe le village et dont un drapeau Chilien flotte au sommet.
Deux chemins pour y accéder. L'un, long à pente douce, mais la fin est enneigée et l'autre, très raide, mais praticable.
C'est donc par la que nous y montons. Rude, la montée. De la haut un superbe panorama, hélas sans soleil. La descente est assez pénible, mais nous avons négocié tout cela, accompagnés sur toute la rando par un chien de voisins à Patty et qui s'est collé à nous.
Comme il n'y a rien d'autre à faire ici (Dur dur la vie des habitants) on rentre se mettre au chaud près du poêle à bois en attendant demain pour remonter vers le nord en commençant par USHUAIA.
Pour quitter cette ile c'est, soit vers PUNTA ARENA (Chili) avec un seul bateau par semaine. Soit pour USHUAIA ou rien n'est programmé. Les départs sont annoncés deux ou trois jours avant.
Nous avons eu de la chance qu'un bateau soit programmé pour ce lundi et qu'il ne fasse pas trop de vent. Nous aurions pu attendre plusieurs jours coincés ici.
On a vraiment du mal à nous imaginer vivre sur cette ile perdue et avec des conditions climatiques exécrables.